Des jardins, des voisins
Présentation
Juillet 2010 : création de l’association, 1er contact avec la mairie de Bordeaux (maire adjoint au développement durable) Mars 2011 : campagne de sensibilisation à la collaboration potagère (affiches, flyers, site internet) Octobre 2011 / mai 2012 : Végétalisation de la rue Faidherbe. Concertation entre riverains et avec la mairie de quartier, chantiers collectifs, mise en place de 25 jardinières avec le soutien des services techniques de la ville (terre, plantes) 2013 / 2014 : collaboration avec la mairie pour l’élaboration de la charte de végétalisation des rues de Bordeaux. Poursuite de la végétalisation de la rue Faidherbe et accompagnement de projets identiques dans les rues voisines. Octobre 2014 : création d’un potager coopératif et pédagogique rue Faidherbe. Extension des cultures potagères sur les trottoirs (jardinières et fosses de plantation). Mai 2015 : inauguration du potager lors de la fête annuelle de l’association, relance des collaborations potagères.
En bref
« Des jardins, des voisins » aime remettre de la nature sur le bitume, développe l’agriculture urbaine et initie des coopérations dans le quartier Sacré-Cœur (Bordeaux Sud). 3 objectifs : Tisser du lien social. Autour d’un sujet fédérateur, les relations de voisinage se sont considérablement enrichies. De multiples coopérations se développent, en lien direct avec les plantations (échanges de graines, plantes, arrosage partagé…) mais aussi dans des domaines très divers. Renforcer le lien intergénérationnel : une attention particulière est portée aux personnes isolées, la collaboration potagère y contribue. Promouvoir une agriculture urbaine respectueuse de la nature. Le potager pédagogique a vocation à inoculer des pratiques culturales nouvelles en ville : nourricières et biologiques. L’enjeu n’est pas l’autosuffisance alimentaire mais le pari consiste à croire que manger quelques légumes en autoproduction invite à repenser globalement son rapport à la nourriture. Accéder localement et à moindre coût à des produits de qualité. Pas d’autosuffisance donc mais l’agriculture urbaine n’est pas pour autant un gadget. Le potentiel productif des cœurs d’îlots du quartier est important, les productions peuvent satisfaire une partie des besoins des foyers et diminuer la dépendance alimentaire de la ville.
