SREPEN, Société Réunionnaise pour l'Etude et la Protection de l'ENvironnement
Présentation
Du bois de senteur blanc à la tortue verte, SREPEN Réunion Nature Environnement s'engage pour la protection de la biodiversité réunionnaise. Depuis 1971 notre association loi 1901 agit pour la conservation des milieux naturels à La Réunion.
Au coeur des projets environnementaux, nous sommes actifs au sein de nombreuses commissions, organismes et établissements public et exerçons une veille sur les décisions prises dans le cadre de l'aménagement.
Nous fédérons des hommes et des femmes autour des projets d'intérêt général et créons une cohésion sociale pour participer au bien-être de la société réunionnaise, à travers nos valeurs de responsabilité, d'engagement et de solidarité.
En bref
CONNAITRE, DÉFENDRE, ET PROTÉGER LA FAUNE ET LA FLORE
Par la réalisation d’études et d’expertises, nous participons à la conservation des milieux naturels, de la diversité biologique et du patrimoine culturel, historique et architectural.
LUTTER CONTRE LES POLLUTIONS ET LES DÉGRADATIONS
Sentinelle de la préservation d’un territoire exceptionnel, la SREPEN relaie les informations entre citoyens et services compétents. L’association peut se constituer partie civile en cas d’atteinte à l’environnement : incendies, braconnage, invasions biologiques, trafic d’espèces menacées, etc.
DÉFENDRE L’INTÉRÊT GÉNÉRAL
Nous avons pour mission de transmettre notre patrimoine naturel aux générations futures : par la préservation, la gestion des espaces, la restauration, la lutte contre toute décision portant atteinte à ces milieux.
SENSIBILISER À LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Sensibiliser apparaît comme un volet essentiel pour notre association.
Persuadée que toute prise de conscience doit être précédée d’une sensibilisation, la SREPEN organise de nombreuses activités d’animation, d’information et de sensibilisation du public adulte et jeune sur les milieux terrestres et marins.
Principales actions
En 1982, la SREPEN a réintroduit 1000 Bois de Senteur Blanc (Ruizia Cordata), une espèce endémique de La Réunion. Cette plante n’est trouvée nulle part ailleurs dans le monde et inscrite sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Cette dernière constitue un indicateur pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde. Elle permet aussi de connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité de la faune et la flore. Au XXème siècle, trois spécimens seulement survivaient dans la nature. Ainsi, sans l’action de la SREPEN, des naturalistes qui la composent et du conservatoire botanique de Brest, le Bois de Senteur Blanc aurait probablement disparu de la surface de la terre. Cette plante, considérée comme un porte-bonheur est l’un des symboles de l’association, figurant dans son logo.
En 1994, la SREPEN obtient l’arrêt de la commercialisation de la tortue verte. Appréciée pour sa viande, ses écailles, sa carapace, son cartilage, sa peau et sa graisse, la tortue verte était menacée par l’Homme. À La Réunion, un établissement, la « Ferme Corail », était spécialisé dans l’engraissement et la commercialisation des tortues vertes. Elle a ainsi prélevé 100 000 tortues nouveau-nées sur les plages des Iles Éparses Tromelin et Europa, derniers sites majeurs pour la reproduction de cette espèce. En 1981, la Convention de Washington sur le commerce international (CITES) a classé la tortue verte parmi les espèces menacées d’extinction, interdisant alors l’importation et l’exportation de l’animal. Ce n’est que dix ans plus tard que la France ratifia la convention et il faudra attendre 1994 et la mobilisation citoyenne, dont celle de la SREPEN, pour que la “Ferme Corail” cesse son activité commerciale et se reconvertisse en centre pour la conservation de ces espèces : Kélonia.
En 2003, la SREPEN impulse et participe à la création de la réserve naturelle de la Roche Écrite. En effet, dès 1987, la SREPEN publie dans sa revue annuelle de vulgarisation scientifique, un article sur le Tuit-Tuit (Coracina newtoni). Il s’agit d’un oiseau endémique, particulièrement menacé car cette espèce unique au monde habite quasiment exclusivement dans le massif de la Roche Écrite. La nécessité́ de créer une réserve naturelle correspondant à l’habitat du Tuit-Tuit est alors soulevée. En 1993, des scientifiques de la SREPEN et du Museum d’Histoire Naturelle préparent un projet de réserve naturelle, qui sera adopté par le Comité permanent du Conseil National de Protection et de la Nature (CNPN) et le ministre de l’Environnement.